La musique recommandée pour cette section Cowboy junkies
Des cartes pour siéger au Conseil de Sécurité
Toutes les cartes présentées dans cette section ont été crées dans un cadre professionnel sur des données d'accès public. Elles sont légèrement modifiées pour les publier sur ce site.
Voici une représentation correcte des pays membres du Conseil de Sécurité en 2023, sur un globe. Mais nous sommes habitués à les aplatir sur une carte plane...
La première carte montre quels sont les membres du conseil de sécurité en 2023
La deuxième carte montre les membres du conseil de sécurité en 2023 et les zones dont le statut se règle à coups de fusil...
La troisième carte montre le nombre de morts depuis le premier janvier 2021 dus à des conflits violents , impliquant généralement au moins un état
La quatrième carte montre les pays qui sont à l'agenda, donc débattus au Conseil de Sécurité
La cinquième carte montre les aquifères transfrontaliers, source de conflit ou de coopération selon les cas.
La sixième carte montre les relations spatiales complexes aquifères transfrontaliers et pays à l'agenda du Conseil de Sécurité
La septième carte montre les aquifères transfrontaliers et les zones de conflits, indiquant une compétition malsaine autour d'une ressource essentielle, l'eau. Puissent ces cartes favoriser une médiation entre pays riverains...
La huitième carte représente les conflits et les zones dans lesquelles se créent des tensions autour de ressources en eau se raréfiant.
Force est toutefois de constater que les actes violents se répandent en Europe, un continent à nouveau ravagé par un conflit international, ce qui n'était plus le cas depuis la guerre du Kosovo en 1999. La carte ci-dessous représente toutes les violences qui ont couté la vie à au moins un civil, une carte de chaleur de la violence généralisée. L'année et le mois figurent dans le coin inférieur droit et permettent de relier l'image à des souvenirs plus ou moins enfouis dans la valse des jours qui s'enfuient...
Force est toutefois de constater que les actes violents se répandent en Europe, un continent à nouveau ravagé par un conflit international, ce qui n'était plus le cas depuis la guerre du Kosovo en 1999. La carte ci-dessous représente toutes les violences qui ont couté la vie à au moins un civil, une carte de chaleur de la violence généralisée. L'année et le mois figurent dans le coin inférieur droit et permettent de relier l'image à des souvenirs plus ou moins enfouis dans la valse des jours qui s'enfuient...
Les soubresauts de l'Afghanistan jusqu'au départ des troupes américaines est bien visible, puis un calme relatif immédiat, suivi presque immédiatement d'une trainée de poudre et la reprise d'actes violents contre la population civile dans le Sahel.
Ci dessous une carte en hommage à toutes ces victimes, chaque point rouge représentant un décès. Il y a une carte par jour qui dure 1/5ème de seconde, et chaque mort est affiché pendant 5 jours, soit pendant 1 seconde, le laps de temps que nous sommes probablement au mieux de consacrer mentalement à chacune de ces 13 512 victimes...
Ci dessous une carte en hommage à toutes ces victimes, chaque point rouge représentant un décès. Il y a une carte par jour qui dure 1/5ème de seconde, et chaque mort est affiché pendant 5 jours, soit pendant 1 seconde, le laps de temps que nous sommes probablement au mieux de consacrer mentalement à chacune de ces 13 512 victimes...
Voici encore une carte dans laquelle des hexagones de 26'000 kilomètres carrés (environ la moitié de la surface de la Suisse) sont colorés en fonction du nombre de civils tués lors d'événements violents. Tous ces foyers de violence turquoise sont ceux qui devraient continuer à nous préoccuper car leur situation ne s'est en rien arrangée par le simple fait que la guerre en Ukraine les a effacé de notre radar, les morts continuent à s'y accumuler, simplement dans une plus grande indifférence globale...
Une zone soudainement tombée dans l'oubli depuis février 2022 mais qui reste une crise avec un immense potentiel de destruction et de perturbation mondiale est la péninsule coréenne dont une analyse des enjeux géopolitiques est présentée sur ce site.
Lors de la présidence du Mozambique au Conseil de Sécurité, la Suisse a co-organisé un événement sur une meilleure protections des infrastructures WASH dans les zones de conflit durant la première conférence des Nations-Unies sur l'eau depuis 43 ans. Les ministres de 14 pays et 16 ambassadeurs y ont participé, ce qui permet une cartographie des pays les plus interessés à cette problématique.
Mise à jour de juillet 2023: Malheureusement les conflits continuent, ils ont fait 8605 mort pendant la première moitié de l'année. L'animation à droite illustre la temporalité des conflits.
Puis l'histoire s'accélére: le 16 août 2023 les pays du BRICS annoncent qu'ils ont accepté l'Arabie saoudite, l'argentine, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie et l'Iran comme nouveaux membres. Sur cette carte figurent également les pays qui se auraient annoncé leur intérêt à devenir nouveau membre.
Le 9 septembre 2023, suite à un engagement important du président de l'Inde, c'est au tour du G20 de s'aggrandir en acceptant comme membre l'union africaine qui représente 53 Etats.
Mise à jour de Novembre 2023: 5 membres non permanents (Albanie, Brésil, Emirats Arabes Unis, Equateur et Ghana) seront remplacés par 5 nouveaux membres élus : Algérie, Corée du sud, Guyane, Sierra Leone et Slovénie. Essayons de donner une dimension cosmique à cette assemblée qui devrait assurer notre sécurité collective.
Une représentation classique du conseil de sécurité qui siégera à partir de premier janvier 2024. Avec les conflits qui ravagent le Soudan et le Moyen-Orient, il faut espérer que le conseil réussisse à réduire les tensions existantes plutôt que d'en exarcéerber de nouvelles, par exemple sur la péninsule coréenne ou autour de Taiwan.
Dans un monde se polarisant rapidement, une organisation alternative de puissances régionales s'est affirmé en 2023, les "BRICS" (Brazil, Russia, India, China and South Africa en anglais) qui ont accepté 6 nouveaux membres, l'Argentine, l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats Arabes Unis, l'Ethiopie et l'Iran. L'opposition entre monde multilatéral classique et BRICS est soulignée de façon dramatique par l'emploi de couleurs violette agreesive auquel s'oppose des tons gris calmes qui cachent la violence du conflit idéologique en place.
Sur cette carte, chaque point noir représente un incident dans lequel a été tué au moins un civil dans un conflit opposant un gouvernement et des opposants politiques. Beaucoup de zones de conflits plus ou moins opuverts sont situés dans les pays de l'alliance BRICS: Le Brésil qui est traversé par une grande violence, l'Etjiopie ravagée par un conflit interne, la Russie en conflit international ouvert avec l'Ukraine, l'Inde orientale déstabilisée par des violents conflits, ou encore la Chine qui nate des rebellions dans plusieurs points chauds (Hong Kong, Ouigours). La ceinture d'insécurité en Afrique représente un des points de contact entre le monde occiental et les pays du BRICS. Les autres zones d'instabilité incluent l'Amérique centrale, le Moyen-Orient et les mers orientales, qui pourraient devenir un nouveau centre de tension avec la présence simultanée du Japon et de la Corée du Sud au conseil de sécurité en 2024.
Cette carte indique la localisation des aquifères transfrontaliers qui devraient être gérés entre pays riverains afin d'en optimiser la protection et l'exploitation. Le potentiel d'utilisation d'aquifères transfrontaliers pour soutenir un dialogue politique entre pays riverains est fort différent entre les régions: Alors qu'en Amérique latine elle permettrait un dialogue entre pays BRICS et leurs voisins, cette possibilité est bien plus faible pour les pays d'Afrique sub-saharienne (qui n'appartiennent pas aux BRICS) ou au Moyen-Orient (dont la plupart des pays important font déja partie du BRICS).
En résumé, alors que le monde se réorganise, on constate que c'est aux zones de contact entre l'alliance BRICS et le monde multilatéral classique que se concentrent les zones d'instabilité affectant les populations civiles. L'hydrodiplomatie, qui vise à apaiser les tensions entre voisins en leur proposant une gestion conjointe du cycle de l'eau, une ressource indispensable à leur survie, a encore de beaux jours devant elle car elle deviendra toujours plus critique pour éviter une escalades délétère pour une planète en crise climatique.
Peut-être faut-il enfin se projeter selon le modèle de Werner, un cartographe du Moyen-Age qui trouvait que le monde ressemble à un coeur, dont l'Europe serait le centre rayonnant?
Le chemin restera long et ardu jusquà ce que la planète ait enfin réussi à se débarasser de toutes ses bombes atomiques, dont la majorité est toujours détenue par les membres permanents du conseil de sécurité... Les petis pays présents feront-ils une différence en 2024 ?