Au pied des collines qui marquent la limite septentrionale des Grès de Nubie sourdent les eaux fossiles de la plus grande nappe d'Afrique boréale. D'immense quantités d'eau s'y évaporent, et un écrin de verdure abrite des populations diverses depuis des millénaires comme nous l'a appris un site paléolithique trouvé sur les rives anciennes d'un des lacs inscrits comme réserve de la Biosphère par l'UNESCO.