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Un site complet décrit l'hydrogéologie du sud de Madagascar sur lequel des cartes et des données sont disponibles. Les données de base ont été préparées par Mehdy Al-Zoubaidy, leur interprétation a beaucoup profité de la grande expérience sur place de Mathieu Monteleone. sus. Ce site reprend certaines des cartes de synthèse.
La première carte montre la topographie du sud de l'Ile, une vaste zone à l'arrière de la facade orientale violemment arrosée depuis l'océan indien. La topographie s'abaisse depuis le massif de l'Ivakoany vers des hauts-plateaux plus ou moins arrosées pour finir avec le bassin sédimentaire de l'Extrème sud.
La première carte montre la topographie du sud de l'Ile, une vaste zone à l'arrière de la facade orientale violemment arrosée depuis l'océan indien. La topographie s'abaisse depuis le massif de l'Ivakoany vers des hauts-plateaux plus ou moins arrosées pour finir avec le bassin sédimentaire de l'Extrème sud.
Cette série de cartes illustre les aspects les plus importants du climat:
la première carte la quantité de pluie qui est tombée entre 2009 et 2022, avec un fort gradient négatif d'est en ouest, souligné par l'épaisseur du trait diminuant avec les précipitations moyennes des 14 dernières années.
la première carte la quantité de pluie qui est tombée entre 2009 et 2022, avec un fort gradient négatif d'est en ouest, souligné par l'épaisseur du trait diminuant avec les précipitations moyennes des 14 dernières années.
La deuxième carte indique la différence entre précipitation et évapotranspiration tenant compte de l'interception par les végétaux, une façon plus moderne de représenter l'eau qui repart. On constate ici aussi un fort gradient est-ouest, avec toutefois près des 2/3 du territoire qui reçoit au moins un minimum de recharge.
La troisième carte montre le réseau hydrographique et une représentation sous forme de grille de la différence précipitations moins evapotranspiration et Interception par la végétation.
Les trois cartes suivantes illustrent différents aspects hydrologiques qui sont utiles lors d'une exploration hydrogéologique.
La première indique le pourcent d'argile à la surrface, une indication indirecte de l'imperméabilité des sols. La seconde indique la profondeur en centimètres de la nappe la plus superficielle. Enfin, la troisième indique la lame d'eau qui sécoule en moyenne chaque année sur le sol, une indication indirecte de la recharge potentielle. |
la légende ci-dessous illustre la succession stratigraphique des principales unités géologiques affleurant dans le sud de Madagascar, alors que la carte représente leur extension spatiale.
Voici la carte avec la géologie du socle: Sur un socle fortement métamorphisés reposent une série sédimentaire discontinue s'étalant entre Secondaire et Quartenaire, parfois entrecoupés de séries volcaniques.
Pour conclure une série de cartes synthétisent les principaux paramètres hydrogéologiques. Sur la première carte sont représentés les principales failles et les isopièzes indiquant la profondeur de la nappe superficielle, ce qui permet de déduire les princiaples lignes d'écoulement. Les forages secs sont représentés par un losange rouge, alors que les forages positifs sont figurés avec un rayon bleu proportionnel au débit , ce qui donne immédiatement une idée de l'exploitation actuelle des ressources en eau souterraines.
La deuxième carte comporte les éléments suivants: Outre les failles et les isopièzes de la nappe superficielle, elle représente en vert les dykes qui ont une forte influence sur les écoulements superficiels. Des cercles bleus indiquent le débit total exploité par unité hydrogéologique: ce sont les leptynites et les cipolins qui produisent la plus grande partie de l'eau exploitée, mias aussi de nombreux forages secs représentés par un point rouge.
Enfin la dernière carte vise à mettre en évidence les relations qui semblent exister entre la répartition spatiale des zones de cisaillement du socle, la présence des principaux massifs et les principales failles. Le placement des isopièzes dans ce contexte tectonique global permet d'identifier des zones de recharge importante, par exemple entre la chaine anosyenne et le massif volcanique d'Androy.
Elle permet aussi de visualiser le fort gradient positif nord-sud de la conductivité, avec une eau de plus en plus chargée de sels minéraux, probalement due au long transport entre l'endroit où elle est tombée sous forme de pluie et celle où elle est collectée après un long écoulement souterrain. Ce phénomène d'enrichissement minéral est particulièrement visible dans le bassin d'Ambovombe d'où sourdent les eaux du massif d'Androy. |
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