Musique recommandée pour la lecture Neil Young the Barn
Dans la section consacrée à la géographie d'Emmanuel de Martonne se trouve un long développement sur le climat puis l'hydrographie. Ici sont reproduites quelques cartes publiées à partir de données publiquement accessibles, en particulier sur le site http://wolrdclim.org La même projection de Mollweide est utilisée, car elle conserve les surfaces en minimisant les déformations. Et puis cela fait toujours du bien de représenter le monde avec une forme arrondie plutôt que de l'enfermer dans le rectangle de nos sempiternels écrans.
Il s'agit simplement de visualiser le mouvement cosmique à la base de toute évolution du temps, le lent battement de la partie la plus chaude de la Terre, son équateur thermique qui atteint le tropique du Cancer en juin puis celui du Capricorne en décembre.
Il s'agit simplement de visualiser le mouvement cosmique à la base de toute évolution du temps, le lent battement de la partie la plus chaude de la Terre, son équateur thermique qui atteint le tropique du Cancer en juin puis celui du Capricorne en décembre.
L'échelle de couleur est classique, en bleu les zones glaciales, en rouges les zones torrides. Lorsqu'une masse d'air chauffe, elle tend à s'élever, ce qui provoque des variations de pression au sol. L'air circule entre zones de hautes et basses pressions puisque l'atmosphère est constamment à la recherche d'un nouvel équilibre dynamique. Et voici que soufflent des vents nombreux et changeants.
L'échelle de vitesses exprimé en mètre par seconde permet de voir quand quelles régions sont secouée par des vents violents. Ces données sont basées sur des mesures au sol, pour une fois la télédetection n'apporte rien de plus pour ce paramètre précis.
Le soleil fait évaporer l'eau de la mer, le vent pousse les nuages - Lorsque les masses d'air humide rencontrent un obstacle, soit une chaine de montagne, soit une masse d'air plus chaude ou plus froide. il se met à pleuvoir. Selon le modèle numérique de terrain global GMETD2010, les zones élevées suffisamment importantes pour perturber la circulation aérienne sont rares: il y a la cordillière des Andes et les Rocheuses dans les Amériques, l'Himalaya en Asie, puis les reliefs le long des vallées du Rift en Afrique et les chaines plissées de l'orogenèse alpine qui s'étalent entre l'Europe et l'Indonésie. Le dôme de glace du Groenland est la principale surprise visuelle dans cette figure, l'eau accumulée sous forme de glace représente effectivement une élévation importante à l'échelle planétaire, ce qui y favorise d'ailleurs les précipitations, un magnifique exemple de boucle de rétro-action positive.
Une carte statique de l'accumulation des précipitations donne une bonne idée de la quantité d'eau qui tombe du ciel, l'accumulation dans la zone équatoriale y est évidente mais aussi la continentalité des précipitations. Les pluies sont toujours plus importantes sur les faces ouest à l'exception de l'Asie où les moussons arrosent la facade orientale du continent. Toutefois, cette carte ne dit presque rien sur l'alternance de saisons de pluie et séches chaque année.
Cette animation vise surtout à mettre en évidence le mouvement de la Zone de convergence intertropicale, qui attire des masses d'air chaud et humides qui tombent alors sous forme de pluies importantes, appelées moussons lorsqu'elle durent plusieurs mois. Les zones qui se colorent en vert sont celles sur lesquelles il y a un excédent d'eau par rapport à la capacité d'absorption des écosystèmes, et une partie de ces eaux soit érodera et transportera des sédiments vers la mer, soit s'infiltrera et participera à l'altération des roches sur place.
Il est aujourd'hui facile de trouver des données de précipitations indiquées sur la carte ci dessus montrant la zonalité forte des précipitations dans le sud de Madagascar, avec de forts précipitations sur la facade orientale et une pluviométrie décroissante en allant vers l'ouest..
Dans la carte ci dessous est indiqué la recharge, respectivement le déficit annuel puisque les courbes montrent les mêmes précipitations auxquelles on sosutrait la lame d'eau évaporée. Lorsque la différence est positive, la courbe bleue indique la recharge de l'aquifère. Lorsque cette différence est négative, la courbe rouge indique la quantité d'eau qui s'évapore depuis l'aquifère: dans ces zones, seul un transfert d'eau de surface permet une exploitation minimale d'une source d'eau.
Dans la carte ci dessous est indiqué la recharge, respectivement le déficit annuel puisque les courbes montrent les mêmes précipitations auxquelles on sosutrait la lame d'eau évaporée. Lorsque la différence est positive, la courbe bleue indique la recharge de l'aquifère. Lorsque cette différence est négative, la courbe rouge indique la quantité d'eau qui s'évapore depuis l'aquifère: dans ces zones, seul un transfert d'eau de surface permet une exploitation minimale d'une source d'eau.
Mais les pluies sont parfois diluviennes et prennent la forme d'ouragans, de cyclones, de typhons, des synonynmes pour dévastation et destruction par des vents violents et des trombes d'eau qui tombent sur une courte période de temps. Voici une représentations des saisons de cycloners de 2003, 2012 et 2021 qui indiquerait une augmentation de la fréquence des ces épisodes. La carte ci-dessous montre les ouragans qui ont existé entre 2010 et début 2022
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Les zones climatiques de Köppen permettent de discriminer les différents régimes climatiques qui varient selon les précipitations et la la température, mais aussi beaucoup selon la variabilité saisonnière de ces deux facteurs clés. Il peut sembler absurde de se concentrer sur les terres émergées, mais seuls les continents ont une densité de stations météorologiques suffisantes pour faire des statistiques climatiques fiables.
Il faudra pourtant bien envisager le rôle des courants et de la morphologie des océans dans la répartition de la chaleur sur Terre. |
Voici un lien qui vous emmène dans la section suivante expliquant comment l'eau circule dans les mers